#de mes propres ailes
Explore tagged Tumblr posts
delightful-mirth · 10 months ago
Text
youtube
6 notes · View notes
transrencontre · 30 days ago
Text
Margaux transgenre de bonne famille vole de ses propres ailes dans le 92
Tumblr media
Adepte de travestisme depuis des années, je pousse la note un peu plus loin que les autres. Je ne me contente pas de rester seule chez moi en petite tenue. J'aime sortir et me balader sur Lyon ! Je vis sur Vénissieux dans le Rhône et je mène une bonne vie. Je cherche un compagnon avec qui passer du bon temps hors de la maison ainsi dans ma chambre à coucher sur Vénissieux. Je suis prête à flirter !
Discuter avec Aurélie
17 notes · View notes
kilfeur · 10 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Comme je l'ai dit il est possible qu'Emily puisse devenir un ange déchu mais pas par Charlie mais par Alastor. Mais ce que je me rends compte c'est que Sera est un contraste mais partage aussi des similitudes avec Lucifer. Le fait que Sera est consciente de la sécurité du paradis mais cache des choses à Emily. Comparé à Lucifer qui est ignorant de ce qui se passe en enfer mais souhaite sincèrement renouer avec sa fille mais s'y prend mal. Tandis que Sera veut couver Emily dans l'ignorance pour éviter justement qu'elle se pose des questions. Alors que Lucifer finit par pousser Charlie dans son projet et voit qu'elle est bien plus forte qu'elle en a l'air.
Bien qu'il y a la possibilité qu'Emily finisse par être dégoûtée du paradis par elle même s'arrachant ses propres ailes ce qui serait assez symbolique en soit.
As I said it's possible that Emily could become a fallen angel but not by Charlie but by Alastor. But what I realize is that Sera is a contrast but also shares similarities with Lucifer. The fact that Sera is aware of the safety of paradise but hides things from Emily. Compared to Lucifer, who is ignorant of what goes on in hell but sincerely wants to reconnect with his daughter but goes about it the wrong way. Sera, on the other hand, wants to keep Emily in ignorance so that she doesn't start to wonder. While Lucifer ends up pushing Charlie into her project and sees that she's much stronger than she looks.
Although there is the possibility that Emily will end up disgusted with paradise all by herself, plucking her own wings, which would be quite symbolic in itself.
47 notes · View notes
fieriframes · 10 months ago
Text
Tumblr media
[I am the hunter, and the hunted, joined together.]
XI - Les Esprits
À ce stade, je ne savais pas pourquoi je pensais que toute nouvelle information m'aiderait. Au lieu que je me rapproche d'une réponse, le labyrinthe venait de recevoir une nouvelle aile nommée d'après ce Trithemius.
En fait, je savais exactement quelle amie appeler.
Salut Snow, ça va ?
Snow: Ça va ! Et toi ? Comment était ton voyage à Londres ?
C'était trop bien ! Quoi de neuf ? Comment se passent les études ?
Snow: Honnêtement, je suis fatigué. J'ai vraiment hâte la fin du semestre. Je vais voir les darons pendant une semaine puis partir en vacances dans un endroit exotique et chaude aussi longtemps que possible. 
En parlant d'exotique; j’ai une question pour toi. Je me retrouve dans un mystère qui est récemment devenu obscur et je savais que tu étais la seule personne qui pouvait m'aider. Le nom Trithème, ça te dit quelque chose ?
Snow: Johannes ? Le mec qui a inventé la cryptographie et communiqué avec les esprits ? 
C’est lui. Je suis tombé sur une étrange maison d'édition qui réédite ses livres et j'ai voulu en savoir plus.
Snow: Réédite ses livres ? Bizarre, autant que je sache, aucun de ses livres n'a même été traduit. Mais je suppose qu'il y a toujours des gens qui connaissent le latin.
Dit moi un peu plus de sa cryptographie, je pensais que tu avais besoin d'un ordinateur pour ça. 
Snow: Le mec était un ordinateur. Certains des chiffres secrets étaient si compliqués qu'ils n'ont été décodés qu'il y a environ 20 ans.
Peut-être qu'on peut commencer avec des chiffres un peu moins compliqués ?
Snow: Le chiffre Ave Maria est probablement le plus drôle. Chaque lettre qu'on veut décoder a un (et parfois deux) mot latin correspondant. Par exemple, pour la lettre "E", les mots sont "dominus" et "magnus". On peut choisir entre les deux, en fait. Donc, si on veut décoder le mot "secret", le texte décrypté devient "Omnipotens dominus conditor fabricator magnus pacificus". Si on traduit ça en français, ça veut dire "Le Tout-Puissant, le Seigneur, le Faiseur, le Grand Pacificateur", une phrase qui pourrait facilement être une vraie prière latine, bien que peu créative. Son deuxième livre Polygraphie comprenait des centaines de pages de ce type d'écriture.  
Les gens ont dû penser qu'il était fou.
Snow: Oui, probablement même après son premier livre Stéganographie. 
Ah, c'est ça. Stéganographie est le livre que Mars Éditions a réédité.
Snow: Vraiment ? Pour moi c'est encore plus bizarre. Stéganographie se compose de trois parties. La dernière partie est incroyablement compliquée et contient des tableurs de données planétaires. Quelqu'un découvrait récemment que les nombres dans ces tableurs cachaient les messages secrets. Je n'arrive pas à comprendre moi-même.
Et les deux premières parties ?
Snow: Elles proposent des méthodes pour communiquer avec les esprits. En fait, les esprits spécifique ce qui Trithème mentionné par nom. Pamersiel, Padiel, Camuel, etc. Chacun régnant sur une différente partie du monde (sud, nord, etc.) et combien d'esprits subordonnés ils dirigent pendant le jour et pendant la nuit.
Quoi ? 
Snow: Oui, c'est vraiment quelque chose d'une autre planète. Chaque esprit a même son propre symbole, un sceau. Et, bien sûr, des instructions pour l'appeler.
Appeler les esprits ?
Snow: J'oubliais exactement comment, mais caché dans le livre sont des instructions pour appeler les esprits. Par exemple, si on veut convoquer l'esprit Pamersiel, on doit chanter une expression précise. Quand Pamersiel apparaît, on peut lui donner un message à transmettre à n'importe quoi. Mais, et c'est important: ce message doit être crypté avec des règles spécifiques pour cet esprit. Pour Pamersiel, on garde juste la première lettre de chaque mot. 
Si je veux transmettre le mot "secret", j'écris quelque chose comme "soudain, elle crie, ravie et triomphante"?
Snow: Exactement.
Et pour Padiel ?
Snow: C’est un peu plus compliqué. On doit prendre chaque deuxième lettre de chaque deuxième mot. Très différent que Pamersiel. Donc, si tu reçois un message, pour le décoder, tu dois savoir quel esprit l'a délivré.
Encore une fois, pour le mot "secret" avec Padiel, tu peux par exemple écrire "c'est assez, tu écartes or et argent". 
Snow: Tu es incroyablement doué pour ça. C'est correct. Une phrase un peu absurde mais aussi parfaitement Trithème-esque. Ce livre est une sorte d'annuaire téléphonique spirituel. Les gens ne savent toujours pas ce qui était le plus important pour Trithème : le spiritisme ou la cryptographie. 
Je pense que pour lui, les deux sont liés. Évidemment même l'astronomie si tu inclus le dernier partie de Stéganographie.
Snow: C'est vrai. Il a suscité l'intérêt de nombreux astronomes et mathématiciens de renom et même de linguistes, c'est ainsi que je suis tombé sur son travail. Mais je ne suis jamais allé trop loin dans le terrier du lapin.
Je pense que c'est exactement là où je vais aller maintenant.
Snow: Bonne chance. Fais attention, et dis moi si tu as besoin d'aide. 
Bien sûr ! Je te tiens au courant.
Snow: Parfait. A tout à l'heure !
Ciao !
Avec cet homme excentrique frais dans mon esprit, j'ai attrapé le livre Nuit Sans Fin et l'ai recouvert avec des yeux neufs.
31 notes · View notes
chifourmi · 13 days ago
Text
Je suis contente parce qu'après cette semaine remplie d'émotions, de remise en question, de nombreux changements d'avis, de doutes et d'insécurités, j'ai enfin compris. J'ai toujours été quelqu'un qui va dans tous les sens avant de finalement comprendre réellement les choses. C'est chiant pour mes proches parce que je dis un truc puis le lendemain j'en pense le contraire. Je suis super instable et du coup pas très fiable. Mais j'ai l'impression que je suis obligée de passer par là pour capter toutes les nuances des situations que je vis.
Là j'ai compris que chaque personne et chaque couple est différent. Ce qui fonctionne chez l'un ne fonctionne pas spécialement chez l'autre. Tout le monde vit sa relation à sa façon. Il n'y a pas UNE manière d'aimer et d'être en couple.
Les avis des autres m'ont complètement perdue et m'ont fait tout remettre en question. Certains m'ont dit que ce n'était pas normal d'avoir une baisse de désir après 7 mois seulement. Mais dans un couple est-ce qu'il y a vraiment une normalité? Tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Une baisse de désir rapide ne veut pas forcément dire qu'on ne s'aime pas vraiment et que notre couple est voué à l'échec! Il y a pleins de facteurs qui peuvent impacter le désir.
On m'a aussi dit que ce n'était pas normal de ne pas avoir vécu la période des papillons dans le ventre. Je trouve ça fou de dire ça. Oui, je ne l'ai pas vécue, mais ça ne m'empêche pas de me sentir amoureuse de mon copain! Quand je le vois, j'ai plutôt une boule de chaleur réconfortante dans le ventre qui me donne envie de lui faire des bisous partout et de le toucher avec tendresse. J'ai connu les papillons dans le ventre mais je les ai connu dans mes relations toxiques et dans mes relations dans lesquelles il ne se passait rien et dans lesquelles j'idéalisais le mec (genre le Dieu Grec). Mais c'est propre à mon vécu et ça ne veut pas du tout dire qu'avoir des papillons dans le ventre c'est forcément lié aux relations toxiques!! Parce qu'il n'y a PAS de normalité. Il faut juste faire confiance à ses ressentis et à ce que nous montre notre partenaire! Une fois, le musicien m'a dit qu'il se sentait attaché et pas amoureux mais je ne pense pas me tromper quand je dis qu'il est bien amoureux de moi! Il ne s'en rend pas compte mais il ne cesse de me prouver que c'est le cas. Puis je suis bien placée pour dire ça parce que j'étais la première à penser que je n'étais pas amoureuse de lui. Si je dois retenir un seul truc que j'ai réalisé grâce aux avis des gens, c'est que SI je suis complètement amoureuse. Je pense même que je suis en train de vivre mon premier amour. Un amour sincère et sain. Je comprends enfin la phrase "l'amour donne des ailes". C'est léger, c'est beau. Grâce au musicien, je comprends enfin qu'on puisse se sentir libre en couple alors que ça me paraissait incompatible avant. Non, l'amour n'est pas une prison. Dingue.
Et OUI il peut y avoir des doutes, que ce soit au tout début de la relation ou après quelques années. C'est normal parce que l'amour c'est simple et complexe en même temps. Ça peut fait ressortir des insécurités, des peurs, des traumas. Même quand on a l'impression d'avoir bien travaillé sur nous et qu'on se sent prêt à être en couple. Mais on doit vraiment arrêter de sous-estimer les jeunes couples qui ont des problèmes. Les gens pensent que comme les problèmes arrivent tôt, ça démarre sur une mauvaise base et ça ne va pas durer. Peut-être que oui, peut-être qu'on va se rendre compte que ça ne marche pas. Ou peut-être que ça va débloquer quelque chose et que le couple se solidifiera dès le début. Dans tous les cas on aura D'OFFICE des doutes un jour ou l'autre. Certains en auront de plus gros que d'autres, et plus ou moins souvent que d'autres. Je crois même que c'est sain d'en avoir parce que ça peut faire évoluer la relation. Il faut arrêter de croire que l'amour c'est tout beau tout rose tout le temps. Les couples qui durent depuis longtemps ont réussi à rester ensemble parce qu'ils font en sorte que ça fonctionne. Tout ne coule pas de source. C'est pas pour rien qu'on dit toujours que la communication est la clé. Et je ne dirais pas qu'ils font des "efforts" parce que le mot a une connotation péjorative, mais ils ne cessent de "faire un geste vers l'autre".
Tout ça pour dire qu'il faut faire attention à ne pas se perdre dans ce que disent les gens. C'est bien d'avoir des avis extérieurs pour arriver à prendre du recul mais il faut aussi se faire confiance et faire confiance aux gestes, ils ne mentent pas.
(17/11/2024)
11 notes · View notes
petit-atelier-de-poesie · 6 months ago
Text
Quelques trucs bien. Mai 2024
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
Tumblr media
Recevoir des compliments sur notre travail d’équipe et l’accueil dans le service 
Fêter les mamans sur trois générations. Échanger des plantes fleuries à entretenir comme l’amour 
Être présente pour valoriser l’établissement 
Recevoir un message de réconfort et de soutien d’une collègue suite à une crise 
Préparer le premier barbecue de la saison dans le jardin. Inviter les amis 
Jardiner en famille et planter dans le potager 
Bricoler en famille et améliorer la pergola d’une toile d’ombrage
Organiser l’anniversaire de mon fils : 24 ans déjà ! 
Aller aux bébés nageurs avec ma fille et mon petit Mateo. Être éclaboussés de bonheur 
Superviser le sauvetage d’un oisillon mésange, tout juste sorti du nid et déjà guetté par la minette. Laisser du temps aux petites ailes fatiguées
Recueillir la confidence d’une collègue. Me sentir honorée de sa confiance 
Surligner ma lecture au stabilo rose. Prendre des notes « En cas d’amour »
Mettre short et tongs pour la première fois cette année. Enfin ! 
Passer une vraie journée détente : repas en terrasse, spa et massage. Exceptionnel et délicieux ! Et cadeau de mes enfants ! 
Passer une journée en montagne avec ma fille et sa famille. Passer d’une saison à l’autre en quelques heures. Surmonter le mal d’altitude pour admirer le parc des animaux sauvages : bisons, cerfs, chevaux et sangliers, et le reste de la faune dans cet espace protégé
Passer une journée en Italie avec ma sœur et ma fille. Faire le plein de soleil et de rire 
Écouter ma nièce lire sa production d’atelier d’écriture détournant les contes classiques. Me souvenir de mes propres textes détournés. Conclure par « je me suis bien amusée » et l’encourager à continuer 
Boire un verre de vin blanc en regardant le coucher de soleil du lundi de la reprise, comme pour prolonger le temps de vacances
Répondre positivement à une invitation à déjeuner. Prévoir d’apporter une bouteille de vin blanc 
Planter et rempoter sur la terrasse avec mon fils. Arroser en attendant la pluie (pour une fois) qui favorisera l’enracinement
Accueillir un nid de mésanges sous l’évacuation de ma terrasse. Les savoir là du regard sur leurs allers et venues, et de l’écoute de leurs pépiements 
Passer du temps avec mon petit Mateo. M’émerveiller et m’émouvoir de son développement. L’encourager des deux mains  
Aller à la jardinerie pour fleurir ma terrasse de rose et de bleu 
Passer une journée pluvieuse sous la couette. Attendre le retour du soleil 
12 notes · View notes
les-cris-des-fendues · 3 months ago
Text
Tumblr media
Ph. La bouquiniste
"Toute volonté d'introduire et de comprendre la femme dans la parole la plus constante de l'homme, et qui est celle du désir, est vouée à l'échec. Et quand je vois sous la plume d'un ami, un frère, un copain, soucieux de mettre lui aussi du cœur au ventre de nos luttes, quand je le vois se donner un mal fou, généreux qu'il est, pour nous assurer que nous aussi les femmes nous « bandons », que notre petit clitoris qui n'a l'air de rien se dresse lui aussi, tout comme un beau pénis, que le désir est donc pour nous aussi, que cette rage qui l'emporte est aussi la nôtre, je ris vraiment de tout mon cœur. D'abord parce que j'aime cette belle santé qui, pour évoquer le désir, laisse tomber « les ailes déployées », "l'arc tendu"  et autres « flèches dressées » et s'adresse crûment à ce qui le porte, l'érection. Ensuite parce que la courte vue d'une pensée toute entière née de la virilité, mais qui se veut asexuée à seule fin d'être approuvée de tous, s'étale ici de la façon la plus vive, la plus drôle… J'ai beau être touchée d'un tel parti pris de gentillesse, force m'est de reconnaître qu'un pénis bandé a tout de même plus d'allure, de conviction, de grandeur somme toute, que la secrète et confuse érection de mon petit clitoris… Eh non, mon clitoris n'est pas un pénis miniature, eh non je ne bande pas; pas plus que je n'éjacule… Et comme c'est drôle cette bonne volonté de me donner en propre ce qui ne me plaît pourtant que dans la mesure où ça ne m'appartient pas. C'est si mal deviner ce que j'aime. Est-ce à dire que je ne suis qu'une planche à pain, un réceptacle à désir, un trou à remplir, un manque à combler ? Est-ce à dire que je n'éprouve pas le désir ? Si vous vouliez entendre par désir autre chose aussi que la diurne fulgurance de votre érection, si vous pouviez pressentir un autre versant au désir, versant nocturne délié de contrainte ; appel, attente, attente ivre et gonflée d'attendre, élargissement, dilatation, , si vous pouviez un seul instant cesser d'associer désir à projet, émergence et jaillissement hors de soi, alors je pourrais aussi jouir de votre mot, en jouer avec ma langue, le cogner contre mes dents, m'en caresser les lèvres et le couler dans le creux de votre oreille… Mais si votre désir savait l'immensité de ce qu'il pénètre, la profonde matière de ce qu'il traverse, l'accueil déployé à sa parole, jamais il n'aurait la sotte impudence de me confondre à lui.
C'est que vous ne voyez jamais plus loin que le bout de votre queue, au point ultime et sans au-delà où s'achève votre désir. Jusque là vous êtes d'impénitents voyants ; au-delà aveugles même sur votre aveuglement. Ainsi je ne reproche pas à l'homme la virilité de sa pensée. Je lui reproche de ne pas compter avec elle. Je lui reproche de la dissimuler et, ce faisant, de l'imposer sous le vocable trompeur de l'Homme, où la féminité est réduite au silence."
P.122, 123.
Annie Leclerc « Parole de femme » Livre de poche
5 notes · View notes
lilias42 · 7 months ago
Text
La bête aux pieds d'argile
Et pour une fois, je ne vais pas trop faire de blabla au début, je veux juste vous montrer, je vous expliquerait tout après ! Je suis très fière du résultat alors, je veux juste partager au plus vite ! 😃 C'est une idée qu'on a eu en discutant avec @ladyniniane qui faisait remarquer que Delagarde et Hubert ressemblait à la bête de la mer et celle de la terre dans l'Apocalypse alors, voilà le résultat en dessin !
Tumblr media
(je sais, c'est en noir et blanc mais, j'aurais peur de le gâcher si je mettais de la couleur qui bavait sur d'autres parties vu que même si c'est du A3, les zones sont assez petites, mon crayon a pas mal travaillé le papier, et j'y ai déjà passé la moitié de ma nuit, plus mon dimanche donc, on va déjà partir comme ça ^^')
Je vais mettre le développement sous la coupe mais, je serais curieuse de connaitre votre interprétation avant de savoir qui est où et ce que veulent dire certaines formes !
Pour commencer, le sujet était "El et Hubert sont les bêtes de l'Apocalypse de la Mer et de la Terre", et je me suis basé sur cette représentation de ses deux créatures pour faire ma version Fodlan de cette histoire.
Delagarde est donc la Bête de la mer qui fait office d'Antéchrist quand l'Apocalypse approche. Elle est donc représenter comme sur l'enluminure, comme une bête avec des couronnes qui se fait adorer alors qu'elle est le mal incarnée mais, comme si l'artiste voulait se moquer d'elle et la représenter dans toute son horreur et la fragilité de son pouvoir.
Je me suis aussi inspiré des représentations de Baphomet vu que comme l'a souvent fait remarqué Fantasy Invader, elle lui ressemble beaucoup et a la même posture que le démon sur son panneau de fin. Alors, je lui ai donné une poitrine, sa couronne qui est censé être les cornes de l'Immaculée sont devenue des cornes de démons, et elle a des ailes mais, contrairement à Baphomet, ce n'est pas les siennes. Ce n'est pas un ange ou une sauveuse mais, elle veut se faire passer pour tel alors, elle veut des ailes d'anges alors, elle s'est clouée et collées des petites ailes dans le dos. ça sert à rien, elle ne pourra jamais voler avec et elle est plus ridicule qu'autre chose avec ces ailes minuscules qui tiennent à peine avec un clou et de la colle qui dégouline, comme elle ne sera jamais une sauveuse pour Fodlan.
D'ailleurs, elle porte aussi la couronne du Royaume et la bannière de l'Alliance sur ses cornes mais, pour la couronne, elle la porte n'importe comment, elle n'est pas sur sa porte mais comme si elle l'avait mise sur un porte-manteau et risque de tomber au moindre mouvement de tête car, elle ne sera jamais la vraie reine légitime du Royaume. Quant à la bannière de l'Alliance, je ne sais pas si ça se voie vraiment à l'image mais, l'écusson sur le tissu est toujours différent car, elle connait tellement mal Fodlan et s'intéresse si peu aux autres pays à part pour les envahir et leur imposer la civilisation adrestienne, qu'elle ne sait même pas à quoi ressemble l'étendard d'un de ses ennemis, surtout que si on suivait sa logique de façade jusqu'au bout du "les crêtes sont le mal et les gens doivent s'élever selon leur propre mérite !", bah Leicester le fait déjà depuis longtemps étant donné que l'ambition et la capacité personnel à s'enrichir est plus importante que les emblèmes, comme on le voie lorsque le margrave Edmund (nouveau noble grâce à ses capacités d'orateur et tout l'argent qu'il a gagné grâce à ses talents) remplace à la table ronde la famille Daphnel (donc famille à emblème mais, en perte de vitesse depuis que la moitié d'entre eux c'est barré dans le Royaume), ce qui montre qu'elle ne connait rien à ses voisins et veut en fait juste plus de pouvoir pour elle seule. De plus, le tissu est toujours attaché à ses cornes gauches car, si elle est assise sur son trône et que la carte de Fodlan est derrière elle, l'Alliance est à sa gauche et le Royaume à sa droite, sans penser que si elle leur fait face depuis Embarr en se tournant vers le nord, elle a inversé les deux pays sur ses cornes.
Elle tient aussi Ayrm avec sa queue, dont le bout est en tire-bouchon comme celle des cochons qui sont associé au poison de l'ignorance dans le bouddhisme (qui est également le poison auquel elle est le plus rattaché si je me souviens également bien des billets de Fantasy Invader) et qui n'est pas forcément l'animal qui a la meilleure réputation étant donné qu'il mange tout ce qui traine, ce qui oblige à bien faire bouillir sa viande si on veut la manger, voir à interdire complètement sa consommation pour des raisons d'hygiène, ce qui est surement à l'origine du fait que plusieurs religions interdisent d'en manger. Delagarde se sert de l'arme que lui ont donné les agarthans pour imposer sa tyrannie (et la lie encore plus au Diable vu que cette arme est liée à l'emblème de la Bête) mais là aussi, elle est pas vraiment en bon état : elle est cassée, certaines dents sont pourries et elle tombe en miette histoire de montrer que malgré toute son horreur, son pouvoir reste fragile vu qu'au moment où Aymr n'est plus brandit ou que les agents d'Hubert ne sont plus opérationnels, elle aura beaucoup plus de mal à imposer ses quatre volontés (tout en permettant de se moquer d'elle au passage vu que sa hache ignoble en forme de bouche qui dévore tout sur son passage, est en fait une grosse hache édentée qui tombe en morceaux et avec des morceaux pourris)
Comme la bête de la mer, Delagarde a plusieurs têtes qui crachent du feu dans tous les sens pour symboliser qu'elle s'attaque à tout ce qui l'entoure mais, aucune ne regarde le sol, personne ne peut la contester sur son territoire alors, elle ne regarde même pas ces sujets qui sont en train de la prier. De plus, j'ai fait en sorte qu'à part quand elle est plus ou moins de face à celui qui regarde le dessin, on ne voie jamais ses yeux avec sa coiffure qui lui bouche la vue comme des oeillères, comme Delagarde se met souvent des oeillères et refusent de voir la réalité en face. Là, elle ne voie que ce qui est devant elle et veut voir : ce que vont consumer ses flammes et tout ce qu'elle va cramer pour obtenir le pouvoir.
Cependant, ça l'empêche aussi de voir que ses pattes sont argiles, fragiles, qui craquèlent de partout et qu'elle est attaquée. Sous son ventre, on a Bernadetta qui est en train de graver l'emblème de Seiros de Rhéa sur son flan avec une de ses flèches afin de souligner son rattachement à la résistance et son soutien à l'Eglise que Delagarde persécute, pendant que Ferdinand est en train de couper une de ses pattes avec une hache, étant également dans la résistance et s'opposant à Delagarde et son impérialisme. Dans mon canon, ils sont même les deux chefs d'un des groupes résistants les plus importants de Fodlan. Enfin, derrière eux et sans que Delagarde ne le remarque, Petra est derrière elle et bande son arc pour décocher une flèche sur une des têtes de la bête, Brigid se battant farouchement pour leur indépendance et refusant de se soumettre (raison pour laquelle, elle est dans sa tenue de civil qui est surement un habit brigilène, même si ça ne se voie pas beaucoup, j'était sur le bout de ma page...)
Ensuite, on a Hubert qui est la bête de la Terre. Dans la légende, cette bête fait des tours pour convaincre les humains les humains que la bête de la mer est le Sauveur, et les faire tomber dans les griffes d'un antéchrist (de mémoire, si j'ai bien compris l'histoire) mais sur le modèle, il ressemble vraiment à un petit chien à sa mémère en fait ^^' Je l'ai alors représenté comme couché devant sa maitresse en se frottant les pattes mais, ses oreilles sont celles d'un chien : une dressé comme celle d'un chien de garde, une aplati sous sa mèche toute douveteuse comme celle d'un Cavalier King Charles pour le côté pelucheux et animal de compagnie de Delagarde. Sa queue est aussi celle d'un chien de chasse courant derrière les ennemis de sa maitresse, le foxhound anglais (et à la réflexion en l'écrivant, ça colle encore mieux vu qu'il courre après Ferdie qui a les cheveux roux). Pour ses cornes, j'ai voulu prendre celle de Grima de FE Awakening en exemple vu qu'il ressemblait vraiment à un être maléfique mais, vu que je l'ai fait de mémoire, je ne me souvenait plus qu'il n'avait pas 3 paires de cornes mais seulement une... enfin, il fait encore plus bêtes maléfiques avec des cornes de diable comme ça.
Il a aussi sa grosse mèche et un sourire carnassier de voir que leur plan se déroule comme sur des roulettes avec les roturiers qui prient El mais, au cas où, il a quand même les griffes de ses pattes arrières qui sont des couteaux, afin de rappeler qu'il assassinera quiconque représentant une menace pour son impératrice qu'il défendra jusqu'au bout, même si lui aussi ne se rend pas compte qu'elle se fait attaquer en douce.
Pour son oeil visible qui est vide, c'était à la base un oubli de ma part, j'ai oublié de dessiner son globe oculaire au brouillon mais, une fois passé à l'encre, je ne l'ai pas rajouté car, je trouvais que ça faisait ressembler son regard à celui des Agarthans comme Thalès ou Solon qui ont les yeux vides, Hubert utilisant les mêmes méthodes et la même magie qu'eux malgré tous les discours d'El "oui mais en fait, on les aime pas car c'est eux qui m'ont expérimenté, même si je les utilise pour le moment car ils sont pratique, MAIS je les tuerais quand j'aurais plus besoin d'eux ! Donc, ça passe ! Je les aide pas à continuer à faire des atrocités !".
Ensuite, pour les personnes face à Delagarde, ce sont des roturiers qui, abreuvés des mensonges d'El et la propagande, se mettent à la vénérer comme leur chef suprême et la nouvelle tête de proue de Fodlan, et même comme une Déesse (ce que Dimitri l'accuse de vouloir devenir dans leur face à face et vue la fin en duo d'Hanneman et Manuela, ça semble être le cas vu que l'église existe toujours après CF mais, tourne autour de l'empereur et de son idéologie), la première d'entre elle étant Dorothéa, à genoux devant elle, la priant et l'idolatrant. C'est elle qui a ce rôle car, c'est celle qui croit le plus à la rhétorique d'El et est sa pompom girl la plus fidèle dans le jeu, tout en étant aussi hypocrite qu'elle (surtout que je la voie bien pouvoir sortir "quand on veut, on peut" vu qu'elle a pu se sortir du caniveau grâce à sa voix et donc, elle pourrait appliquer cette même logique à tout le monde, sans comprendre que ce n'est pas possible que tout le monde devienne une diva à succès pour des milliers de raisons) donc, elle a le rôle de fidèle fanatique au regard vide à part son admiration pour son idole, biberonnée à la propagande qui vénère l'Impératrice comme sa nouvelle Déesse mais, sans se rendre compte qu'elle est un monstre.
D'ailleurs, elle n'a pas de pupille, ce qui rend son regard encore plus vide, et aucun des fidèles de Delagarde n'a d'yeux visibles. Même s'ils ont les cheveux attachés pour certains, ils ont toujours une grosse mèche devant les yeux qui leur bouche les yeux, ce qui permet de faire plus foule et de dire qu'ils ne voient pas qui est Delagarde pour ce qu'elle est vraiment, ont cru aux mensonges et au tour d'Hubert, et ils se mettent à la vénérer comme une Déesse, tous la priant devant elle. ça me permet également de me moquer du fait que si El dit détester la religion, elle pourrait se faire passer pour une Déesse et le Messie, elle le ferait sans hésiter à cause de son complexe du Sauveur. Donc, on donne un grand coup dans ses discours "Religion et Déesse = MECHANT PAS BO !!!" et on l'a fait vénérer par ses sujets.
Par contre, une d'entre eux à des yeux complets, et c'est la seule roturière qui est derrière eux et ne regarde pas Delagarde mais, célèbre plutôt l'arriver des vrais sauveurs. Elle porte d'ailleurs un habit d'évêque du jeu pour la rattacher à l'Eglise (et les vrais auront reconnu Margherita à son collier en forme de coeur [qui apparaitra peut-être un jour à Fodlan si je trouve l'occasion], même si elle n'a pas les cheveux attachés en deux couettes sortant d'une sorte de chignon [elle est inspirée par le design de Miku mais, avec une coiffure à la Sailor Moon], je trouvais que ça ressemblait trop à la coiffure en macaron de Delagarde et que ça ne rendait pas bien alors, elle a les cheveux détachés et libres). C'est la seule à voir El pour ce qu'elle est et à fêter l'arriver de ceux qui vont les sauver de cet Antéchrist et la guerre en Fodlan.
Enfin, tout en haut à droite de l'image, Byleth arrive en tenue de Prophétesse (même si la veste est celle de la version masculine, pas question que je dessine au premier degré Byleth dans la version féminine de cette tenue) et plante l'Epée du Créateur dans une des pattes de Delagarde, toujours pour la rattacher à l'église et pour signifier que le vrai prophète arrive pour chasser l'Antéchrist et pour ramener la paix de Sothis dans Fodlan. Elle porte également le bouclier de Seiros pour rappeler Rhéa et le fait qu'elle travaille ensemble. Enfin, elle est accompagnée et soutenue par un Lion pour Dimitri et Faerghus, un Cerf pour Claude et Leicester, et l'Immaculée pour l'Eglise, afin de montrer que tout Fodlan s'oppose à Delagarde et s'opposera toujours à sa tyrannie ! Je l'ai également dessiné plus grande que toutes les autres pour faire si elle était la Déesse elle-même venue pour arrêter le mal avec les bêtes protectrices du reste du continent, ainsi que souligner son importance dans la scène (et me simplifier la vie car il y a vraiment beaucoup de détail dans la tenue de Prophète - -' )
Et voilà ! Je crois que j'ai fait le tour de tout ce qu'il y avait à dire sur ce dessin ! J'espère qu'il vous plait !
12 notes · View notes
rythmecathare · 12 days ago
Text
La Rencontre
Cette voix... Ferme, intangible, mais douce, apaisante. Le songe... Cette voix que j'aime tant.
"Votre imprudence me prouve que vous êtes étranger à cette forêt malgré votre apparence."
Tumblr media
Deux prunelles d'émeraude m'apparaissent, je ne vois qu'elles. Puis une silhouette fine et élancée se dessine, encadrée par de longs cheveux d'argent. Sa démarche est silencieuse, gracieuse.
Son arc abaissé mais toujours tendu, laisse apparaître la fermeté des muscles de son possesseur.
Le tintement des campanules me parviens encore aux oreilles. Des Ailes bleues virevoltent près de lui. Le papillon qui l'a suivit... "Je m'appelle Sim, je viens de Castrum Oriens, je suis parti de mon village pour apprendre, étudier les plantes, la géologie et le monde, je ne vous veux aucun mal."
Ce songe me reviens souvent quand la panique, l'angoisse ou l'excitation m'envahit comme pour m'envelopper d'assurance et de douceur. Je me suis réveillée en sursaut apaisé, la nuit avait fait son apparition. Il est temps d'y aller.
Je fis une toilette rafraîchissante rapidement et changeai mon habit pour un plus propre et moderne. La petite Ida que j'avais ignoré en arrivant, bénéficia d'une caresse et d'un câlin bien mérité. "Allons y chère Dame!" Dis-je à Ida. Prenant la bouteille de vin, j'ouvris la porte à ma petite coyote et nous partîmes dans la nuit aux lueurs boréales vers la maison de notre invitation.
"Et le cœur des hommes s'emballent en rencontrant leur destinée.
Gaël Ver Luern
3 notes · View notes
jpbjazz · 3 months ago
Text
LÉGENDES DU JAZZ
GIL EVANS, L’ARRANGEUR DE GÉNIE
"Gil was not a composer in the usual sense of the word. He was not a piano player in the usual sense, either. In fact, Gil was not your usual kind of man. He was a poet all the way from morning till night."
- Lee Konitz
Né le 13 mai 1912 à Toronto, en Ontario, Ian Ernest Gilmore Evans était le fils de Margaret Julia McConnachy. Evans n’avait jamais connu son père. On sait très peu de choses au sujet du père biologique d’Evans, mais il serait décédé peu avant sa naissance. D’origine irlando-écossaise, Evans avait déclaré plus tard que son père biologique était un joueur pathologique et que le couple s’était épousé en Australie avant de s’installer au New Jersey puis de s’établir au Canada sur une base permanente. Initialement baptisé sous le nom Gilmore Ian Ernest Green, Evans avait pris le nom de son beau-père John Evans, un mineur qui était le cinquième époux de sa mère. Très impliquée socialement, la mère d’Evans, qui était infirmière, fabriquait également des repas pour les enfants des mineurs.
La famille d’Evans est déménagée à de nombreuses reprises, et avait vécu successivement en Saskatchewan, en Colombie-Britannique, dans l’État de Washington, en Idaho, au Montana et en Oregon, en somme partout où le père d’Evans pouvait trouver du travail. Vers 1922, la famille Evans s’était finalement installée en Californie, d’abord à Berkeley, où Evans avait complété ses neuvième et dixième années, puis à Stockton, où il avait frequenté le Stockton High School et décroché son diplôme en 1930.
À la même époque, le père d’Evans avait décroché un emploi à la Western Pacific Railroad. À l’époque, Evans avait commencé à voler de ses propres ailes avait partagé un logement avec des amis dans une maison de son quartier. Après avoir obtenu son diplôme, Evans avait fréquenté le College of the Pacific à Stockton, mais il n’avait pas tardé à être transféré au Modesto Junior College. Après avoir passé un an à Modesto, Evans était finalement retourné à Stockton.
De formation essentiellement autodidacte, Evans avait commencé à s’intéresser à la musique dès son plus jeune âge en écoutant Duke Ellington, Louis Armstrong et Fletcher Henderson à la radio et sur disque. Evans vivait à San Francisco en 1927 lorsqu’il avait assisté à un concert du Duke Ellington Orchestra au Orpheum Theatre. La même année, Evans avait acheté son premier disque de jazz, "No One Else But You" de Louis Armstrong et Earl Hines. Il expliquait: "I will never get over it! I wasn't even into music then. I was just buying records and going to high school."
Après avoir appris le piano, Evans avait commencé à écrire des arrangements ‘’sur le tas’’ en transcrivant les enregistrements de grands noms du jazz comme Red Nichols, Duke Ellington,et Don Redman.
Il avait également décroché des contrats avec des musiciens locaux dans des hôtels.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Durant son séjour au collège en 1933, Evans avait co-fondé avec Ned Briggs un premier groupe, une formation de dix musiciens conçue d’après le modèle du Casa Loma Orchestra. La formation, qui interprétait les arrangements de Don Redman, Fletcher Henderson et Duke Ellington, était devenue le groupe-maison du Rendezvous Ballroom de Balboa Beach, en Californie, de 1935 à 1938. La même année, le groupe avait même partagé la scène avec l’orchestre de Benny Goodman au Palomar Ballroom.
Lorsque le chanteur  Skinny Ennis avait pris la direction du groupe en 1937, Evans s’était établi à Hollywood. Le groupe se produisait d’ailleurs régulièrement sur l’émission de radio de Bob Hope. C’est d’ailleurs à cette époque qu’Evans avait pris conscience de ses capacités d’arrangeur. Il précisait: "By about 1941 I began to realize that I wasn't really technically equipped to handle that kind of work. It took too much to do it. Besides the producer of the show was always calling me the poor man's Stravinksy... because he could never figure out what key we were playing in."
Les arrangements d’Evans à l’époque étaient très influencés par la musique classique européenne contemporaine, et comprenaient des instruments traditionnellement peu associés au jazz comme le cor français, la flûte et le tuba. Lorsqu’en 1939, Claude Thornhill avait été engagé pour participer à l’émission de Hope, il était devenu une des influences majeures d’Evans.
Evans était demeuré citoyen canadien jusqu’à ce qu’il fasse son service militaire dans l’armée américaine de 1942 à 1946. Après 1946, Evans avait travaillé principalement à New York, et avait vécu pendant plusieurs années dans la Westbeth Artists Community.
De 1941 à 1948, Evans avait travaillé comme arrangeur pour le Claude Thornhill Orchestra. Thornhill, qui avait mis son groupe sur pied en 1939, avait finalement décidé de retourner à New York en 1941. Le 20 mars de la même année, le groupe avait entrepris une période de résidence de trois mois au Glen Island Casino. L’entrée en guerre des États-Unis en décembre 1941 avait cependant sonné le glas de l’orchestre de Thornhill qui n’avait pas tardé à être démantelée.
Décrivant sa collaboration avec Thornhill, Evans avait commenté: "It was a conservatory band in a way. The pitch was perfect, the blend was just built in. At the time I needed a workshop to hone my craft. I had never written for French horns, for example, Thornhill had two, and later three, flutes in addition to the saxophones we already had." Dans une autre entrevue, Evans avait ajouté:
"There was a French horn lead, one and sometimes two French horns playing in unison or a duet depending on the character of the melody. The clarinets doubled the melody, also playing lead. Below were two altos, a tenor, and a baritone, or two altos and two tenors. The bottom was normally a double on the melody by the baritone or tenor. The reed section sometimes went very low with the saxes being forced to play in subtone and very soft." 
La première collaboration d’Evans avec Thornhill était un arrangement de Pictures At an Exhibition and Arab Dance du compositeur russe Modeste Moussorgsky. L’historien du jazz Gunther Schuller avait même écrit dans son ouvrage The Swing Era (publié en 1991) que les arrangements qu’Evans avait écrit pour Thornhill "represent some of the more glorious moments in jazz history."
Evans avait quitté l’orchestre de Thornhill à l’été 1948 car il se sentait à l’étroit avec le groupe et désirait pousser son exploration plus loin. Evans expliquait: "He leaned on me, and he didn't want to. I let him because I wanted the experience. He liked modern jazz, but it wasn't what he wanted to play." Evans, qui adorait le bebop, avait même écrit des arrangements des classiques "Anthropology" et "Donna Lee’’ de Charlie Parker. L’arrangement d’Evans de "Donna Lee’’ avait éventuellement été enregistré par l’orchestre de Thornhill, qui comprenait à l’époque de grands noms du jazz comme le trompettiste Red Rodney, le clarinettiste Danny Polo et le saxophonist Lee Konitz. Interrogé dans le cadre de l’ouvrage Jazz Masters of the Forties d’Ira Gitler, Konitz avait commenté: "It was a beautiful band. Gil Evans wrote the better arrangements in the book, and it was a good group of musicians. Gil tried to teach them ... how to play bebop. He was bringing in Bird's lines and teaching these cats--and a lot of them were older--how to inflect the lines."
Les arrangements d’Evans avaient toujours représenté un grand défi pour les musiciens. Le contrebassiste Bill Crow avait même déclaré que Thornhill se servait des arrangements d’Evans lorsqu’il désirait ‘’punir’’ ses musiciens. À l’époque, le modeste d’appartement d’Evans situé derrière une buanderie chinoise de la 55e rue à New York était devenu un lieu de rendez-vous pour les musiciens désireux d’expérimenter de nouveaux styles musicaux hors de l’influence prédominante du bebop. Parmi ces musiciens, on retrouvait Charlie Parker, John Lewis, Gerry Mulligan et John Carisi. Evans avait rencontré Miles Davis pour la première fois à l’été 1947 et un respect mutuel s’était aussitôt développé entre les deux hommes. Comme Davis l’avait déclaré dans son autobiographie publiée en 1989: "During this time I was going over to Gil Evans's a lot, listening to what he was saying about the music. Gil and I hit it off right away. I could relate to his musical ideas and he could relate to mine. With Gil, the question of race never entered; it was always about music."
En septembre 1948, le nonet de Davis avait entrepris un contrat de deux semaines au club Royal Roost. Le groupe était composé des saxophonistes Lee Konitz et Gerry Mulligan, du tromboniste Michael Zwerin, du joueur de cor français Junior Collins, du tubiste Bill Barber, du contrebassiste Al McKibbon, du batteur Max Roach et du chanteur Kenny Hapgood. Même si le groupe s’était attiré des commentaires mitigés des amateurs et des  critiques, il avait suscité l’intérêt du producteur Pete Rugolo des disques Capitol qui lui avait proposé d’enregistrer. La seconde session comprenait la pièce "Boplicity’’, une composition conjointe d’Evans et de Davis, ainsi que des arrangements des pièces "Moon Dreams" et "Darn That Dream." Publiées d’abord sous forme de 78-tours, les enregistrements avaient éventuellement été réédités sous le titre de Birth of the Cool. L’album avait joué un rôle déterminant dans le développement de ce qu’on avait plus tard appelé le Cool jazz. Comme Pete Welding l’écrivait dans les notes de pochette de l’album: "Let's reaffirm something here: catchy as the album title notwithstanding, the music of the Miles Davis Nonet was, is anything but cool... Among these twelve performances is to be found some of the most arresting, resourceful, richly textured and abidingly creative small-ensemble writing in all of jazz history."
En 1948, Evans, en compagnie de Davis, de Mulligan et de plusieurs autres, avait collaboré dans le cadre d’un nonet. Ce genre de groupe de taille moyenne était un compromis entre les petites formations comme les trios et les quintets et les grands ensembles comme les big bands qui étaient devenus beaucoup moins rentables avec le déclin du swing à la fin des années 1940. Ce type de formation permettait également aux arrangeurs de travailler avec des instruments plus diversifiés comme le cor français et le tuba. La formule n’était cependant pas tout à fait nouvelle puisque Thornhill avait employé le joueur de cor français John Graas en 1942. Le compositeur et arrangeur Bob Graettinger avait ausssi écrit des arrangements pour cor et pour tuba pour l’orchestre de Stan Kenton. Dirigé par Miles Davis, le nonet avait décroché un contrat d’une semaine au Royal Roost pour faire les frais de l’intermission durant les concerts de Count Basie. Les disques Capitol avaient enregistré douze pièces du groupe dans le cadre de trois sessions d’enregistrement tenues en 1949 et 1950.
Durant la majeure partie des années 1950, Evans avait travaillé pour la radio et la télévision, ce qui lui avait permis de composer et d’écrire des arrangements pour des chanteurs et chanteuses comme Tony Bennett, Peggy Lee, Johnny Mathis et Helen Merrill. Au cours de la même décennie, Evans avait également accompagné le saxophoniste Gerry Mulligan et le batteur Nick Stabulas dans le cadre d’une performance au club Basin Street de Greenwich Village. En mai 1957, près de neuf ans après leur première collaboration, Evans et Davis avaient été de nouveau réunis dans le cadre de l’enregistrement de l’album Miles Ahead. Comme l’écrivait Paul Chambers dans les notes de pochette de l’album Milestones I, "The new project was far removed from the youthful experiments conceived in the grimy 55th Street basement. It involved a nineteen-piece orchestra, and it was backed by the corporate weight of Columbia Records." L’album comprenait une version de la pièce "Maids Of Cadiz" du compositeur français Leo Delibe ainsi qu’une composition d’Evans intitulée "Blues For Pablo."
Davis était sous contrat avec les disques Columbia lorsque le producteur George Avakian lui avait suggéré de travaillé avec des arrangeurs. Davis avait immédiatement sélectionné Evans. Davis avait enregistré trois albums avec Evans: Miles Ahead (1957), Porgy and Bess (1958) et Sketches of Spain (1960). Une autre collaboration de cette période avait été publiée sur l’album Quiet Nights (1962), et ce, malgré l’opposition de Davis, ce qui avait provoqué une rupture temporaire avec son producteur Teo Macero. Bien que les quatre albums aient été mis en marché sous le nom de ‘’Miles Davis with Orchestra Under the Direction of Gil Evans’’, la contribution de ce dernier était tout aussi importante que celle de Davis. Evans avait également joué un rôle plus effacé dans les albums en quintet de Davis dans les années 1960. Davis, qui avait adoré travaillé avec Evans, avait déclaré dans son autobiographie: "As usual, I loved working with Gil because he was so meticulous and creative, and I trusted his musical arrangements completely."
L’enregistrement de l’album Porgy and Bess avait été particulièrement légendaire, en ce sens que le temps très limité accordé aux répétitions avait permis de mettre en valeur les capacités de lecture, d’improvisation et d’adaptation des musiciens. L’album est aujourd’hui considéré comme une des meilleures interprétations de la musique de Gershwin peu importe le style musical, en grande partie parce qu’Evans et Davis étaient tous deux déterminés à sortir du moule de la musique ‘’mainstream’’ et des tentatives des compagnies de disques visant à confiner les musiciens de jazz dans un style de musique plus commerciale.
Après avoir entendu l’adagio du "Concierto de Aranjuez for Guitar and Orchestra’’ de Joaquin Rodrigo, Davis avait de nouveau contacté Evans pour enregistrer la pièce. L’enregistrement, qui avait eu lieu entre novembre 1959 et mars 1960, avait éventuellement donné l’idée à Davis d’enregistrer un album complet de thèmes d’inspiration espagnole, ce qui avait donné lieu à la publication de l’album Sketches of Spain. Afin de se préparer aux enregistrements, Chambers avait écrit dans les notes de pochette de l’album Milestones 2, que toujours aussi perfectionniste, "Evans spent the interval listening to recordings of Spanish folk music and logged several hours in the library reading books on flamenco music." S’inspirant d’un thème contenu dans le ballet El amor brujo (1915) du compositeur espagnol Maneul de Falla, Evans avait composé la pièce "Will O' the Wisp." Evans s’était également servi de chansons traditionnelles d’Andalousie pour confectionner les arrangements des pièces  "Pan Piper", "Saeta" et "Sola." En 1968, Evans avait aussi travaillé comme arrangeur sur l’album Filles de Kilimanjaro de Miles Davis.
C’est principalement grâce à Evans que Davis avait commencé à s’intéresser à une musique non traditionnellement associée au jazz, et plus particulièrement à la musique orchestrale. Malheureusement, les arrangements d’Evans pour l’album Porgy and Bess n’avaient pas été conservés intégralement (plusieurs étaient incomplets ou avaient tout simplement été perdus). En 1991, Quincy Jones et Gil Goldstein avaient tenté de reconstituer les arrangements d’Evans dans le cadre des derniers concerts de Davis au Festival de jazz de Montreux. Davis avait toujours refusé de revisiter son ancien matériel, mais à l’époque il se rétablissait d’une pneumonie, et il n’en avait plus pour longtemps. L’album avait été publié sous le titre Miles & Quincy Live at Montreux. Davis étant très souffrant, c’est son protégé Wallace Roney qui avait interprété les passages les plus difficiles. Davis est décédé en septembre 1991 avant la publication de l’album.
À partir de 1957, Evans avait également enregistré des albums sous son propre nom. Le premier album d’Evans comme leader était intitulé Gil Evans and Ten et mettait en vedette trois ex-membres de l’orchestre de Thornhill, le tubiste Bill Barber et les trompettistes Louis Mucci et Jake Koven , ainsi que des grands noms du jazz comme le contrebassiste Paul Chambers, le saxophoniste alto Lee Konitz et le batteur Nick Stabulas. Mucci avait d’ailleurs participé à la plupart des enregistrements d’Evans réalisés avant les années 1980. Parmi les solistes invités sur les autres albums d’Evans comme leader, on remarquait le tromboniste Jimmy Cleveland, les saxophonistes Steve Lacy, Wayne Shorter, Eric Dolphy et Cannonball Adderley et le trompettiste Johnny Coles.
En novembre et décembre 1960, Evans avait enregistré un autre album comme leader intitulé Out of the Cool, qui comprenait sa composition "La Nevada". Continuant de collaborer avec Evans en 1961, Davis avait enregistré avec le Gil Evans Orchestra at Carnegie Hall. L’année suivante, Davis et Evans avaient entregistré avec le chanteur de jazz Bob Dorough. Le duo avait également participé en 1964 à une session de bossa nova qui avait donné lieu à la publication de l’album Quiet Nights. Durant le séjour d’Evans à Los Angeles en 1963, Evans et Davis avaient aussi composé la bande sonore de la pièce de théâtre Time of the Barracuda. Même si la trame sonore avait éventuellement été abandonnée, Evans l’avait réutilisée plus tard dans le cadre de l’enregistrement de la pièce "Barracuda" qui avait été incluse sur l’album Gil Evans Orchestra, Kenny Burrell & Phil Woods.
En 1965, Evans avait aussi écrit des arrangements pour le big band du guitariste Kenny Burrell dans le cadre de l’album Guitar Forms. Commentant sa collaboration avec Evans dans les notes de pochette de l’album Kenny Burrell, Jazz Masters 45, Burrell écrivait: "I had a great time with Gil Evans on Guitar Forms. I selected the tunes... the only input I had with the arrangements was our discussion of some of the harmonies--not necessarily how we would voice them but just what changes we would use at certain points. I made suggestions; he was always open to suggestions. He was incredible as an orchestrator and a harmonizer."
En plus des compositeurs classiques européens, Evans avait été influencé par les compositeurs espagnols Manuel de Falla et Joaquín Rodrigo, ainsi que par Kurt Weill et les compositeurs de musique latine et brésilienne. Les arrangements d’Evans étaient reconnus pour leur caractère original et inattendu et ajoutaient souvent des aspects imprévisibles à des pièces parfois destinées à d’autres fins, comme dans "Barbara Song" de Weill par exemple.
Evans était également reconnu pour s’entourer de jeunes musiciens particulièrement novateurs. Par exemple, la formation qui avait participé à l’album The Individualism of Gil Evans (1964) comprenait non seulement ses collaborateurs réguliers Bill Barber, James Buffington, Milt Hinton et Julius Watkins, mais également des jeunes contrebassistes prometteurs comme Richard Davis, Paul Chambers, Ron Carter et Ben Tucker. Tout en continuant d’utiliser le cor français et le tuba, Evans avait ajouté des instruments beaucoup moins associés au jazz comme les flûtes alto et basse, les instruments à doubles anches et la harpe. En plus de la composition d’Evans  "Las Vegas Tango," l’album comprenait également un arrangement orchestral de la pièce "Spoonful" spécialement écrit pour le bluesman Willie Dixon, ce qui démontre qu’il continuait toujours d’explorer de nouveaux territoires sonores.
En 1966, Evans avait enregistré un album avec la chanteuse brésilienne Astrud Gilberto, Look to the Rainbow. Découragé par la direction trop ouvertement commerciale que les disques Verve avaient donné à l’enregistrement de l’album, Evans avait décidé de se retirer du monde de la musique durant un certain temps.
Après avoir constaté qu’Evans était de plus en plus déprimé par les aspects commerciaux et logistiques de ses enregistrements antérieurs, son épouse Anita avait formulé une suggestion étonnante: elle lui avait proposé d’écouter Jimi Hendrix. Très influencé par Hendrix, Evans avait graduellement mis en place un nouvel orchestre dans les années 1970 qui ne comprenait aucun élément de ses arrangements antérieurs. Evans, qui admirait énormément Hendrix, l’avait d’ailleurs qualifié dans une entrevue de  really good guitar player... innovative... [and] a bright spirit."
En composant pour des groupes de free jazz et de jazz-fusion, Evans s’était également gagné une génération de nouveaux admirateurs. Les nouveaux groupes, qui comptaient rarement plus de quinze de musiciens, avaient permis à Evans de faire une utilisation plus large des claviers, plus particulièrement avec le développement des synthétiseurs portatifs, qui lui avaient permis d’ajouter de nouvelles couleurs à sa musique. La mort prématurée d’Hendrix à l’automne 1970 avait éventuellement mis un terme à ses projets d’enregistrer avec un big band dirigé par Evans. En 1974, Evans avait rendu hommage à Hendrix en enregistrant à Carnegie Hall The Gil Evans’ Orchestra Plays the Music of Jimi Hendrix, un album de compositions du guitariste qui mettait en vedette les guitaristes John Abercrombie et Ryo Kawasaki. La même année, Evans avait également rendu hommage à Hendrix dans le cadre de l’album There Comes a Time: The Music of Jimi Hendrix. L’album avait été réédité en 1988.
Continuant d’encourager les jeunes talents, Evans avait collaboré par la suite avec le prodige de la basse électrique Jaco Pastorius dans le cadre de l’album Gil Evans & Jaco Pastorius – Live Under The Sky Tokyo '84. 
Contrairement à ses arrangements complexes pour grands ensembles qui exigeaient des orchestrations précises pour accompagner les solistes, les arrangements ultérieurs d’Evans nécessitaient davantage de cohésion orchestrale, comme dans la pièce "Little Wing’’ d’Hendrix où les membres de l’orchestre avaient ajouté leurs propres touches d’improvisation. Si avant les années 1970, l’utilisation des claviers était beaucoup plus effacée dans la musique d’Evans, après cette date, ils avaient pris un rôle plus actif dans la section rythmique.
En 1971, Evans avait enregistré un autre album comme leader intitulé Ampex. Quant à l’album Blues in Orbit, il documentait le travail d’Evans de 1969 à 1971. Même si l’album Ampex avait surtout été enregistré au piano électrique et acoustique, Evans avait commencé à incorporer le synthétiseur dans le cadre de ses performances sur scène.
À partir de l’album Where Flamingos Fly (enregistré en 1971, mais publié en 1981), Evans avait commencé à avoir recours à des musiciens de plus en plus accomplis comme le trompettiste Johnny Coles, le violoniste Harry Lookofsky, le contrebassiste Richard Davis et le tromboniste Jimmy Knepper (qui avait joué en solo sur la pièce "Where Flamingos Fly" tirée de l’album de 1961  Out of the Cool), le multi-instrumentiste Howard Johnson, le claviériste Don Preston (qui était membre à l’époque du groupe The Mothers of Invention) et le batteur Billy Harper.
Après avoir enregistré l’album Svengali en 1973, Evans avait poursuivi ses explorations de la musique électronique dans le cadre de l’album Priestess, qui mettait en vedette un orchestre de quatorze musiciens qui comprenait deux tubas et un synthétiseur. En 1980, Evans s’était produit en duo avec le saxophoniste alto Lee Konitz dans le cadre de l’album Green Street, Lee Konitz and Gil Evans: Anti Heroes. Commentant sa collaboration avec Evans, Konitz avait écrit dans les notes de pochette de l’album: "Gil was not a composer in the usual sense of the word. He was not a piano player in the usual sense, either. In fact, Gil was not your usual kind of man. He was a poet all the way from morning till night."
DERNIÈRES ANNÉES
En 1983, Evans avait de nouveau collaboré avec Davis et avait écrit plusieurs arrangements pour l’album Star People avant de participer à une tournée au Japon avec le groupe.
En avril de la même année, Evans s’était produit avec son orchestre au Sweet Basil Jazz Club de Greenwich Village à la demande du producteur et propriétaire du club Horst Liepolt. Le concert avait connu un tel succès que le groupe s’était produit tous les lundis soirs au club durant une période de cinq ans. Cette collaboration avait également donné lieu à la publication de nombreux albums mettant en vedette Evans et le Monday Night Orchestra. Le groupe d’Evans comprenait certains des meilleurs musiciens de New York, dont plusieurs faisaient partie du groupe de l’émission Saturday Night Live diffusée sur le réseau NBC. En plus des arrangements d’Evans, le groupe interprétait également des arrangements des membres du groupe. Parmi les musiciens ayant évolué avec le groupe, on remarquait les trompettistes Lew Soloff, Alan Rubin, Marvin Peterson, le multi-instrumentiste Tom "Bones" Malone, les saxophonistes George Adams, David Sanborn et Bill Evans (sans lien de parenté), le guitariste Hiram Bullock, le bassiste Mark Egan, le pianiste et accordéoniste Gil Goldstein et le batteur Kenwood Dennard.
En 1986, Evans avait enregistré avec le saxophoniste soprano Steve Lacy tout en continuant de composer et d’écrire des arrangements pour son propre groupe.
En 1987, Evans avait enregistré un album live avec le chanteur rock Sting intitulé Sting: Last Session - Live At Perugia Jazz Festival July 11, 1987. Enregistré avec le Monday Night Orchestra, l’album mettait également à contribution le saxophoniste Branford Marsalis comme artiste invité et comprenait des arrangements de chansons du groupe The Police et de Jimi Hendrix. Evans avait d’ailleurs déjà collaboré avec Sting dans le adre de l’album Nothing Like the Sun publié la même année.
Dans la perspective d’introduire de nouveaux talents dans le cadre de son groupe, Evans avait collaboré avec l’actrice Maria Schneider et l’avait engagé comme assistante-arrangeuse. Le dernier projet d’Evans avant sa mort était une collaboration avec le Laurent Cugny Big Band à Paris, dans le cadre de l’album Golden Hair (novembre 1987).
Également compositeur de musiques de films, Evans avait produit et arrangé en 1986 la bande sonore du film Absolute Beginners de Julian Temple. Basé sur le livre de Colin MacInnes, le projet avait permis à Evans de travailler avec des artistes comme Sade Adu, le groupe Eighth Wonder de Patsy Kensit, Style Council, Jerry Dammers, Smiley Culture, Edward Tudor-Pole et David Bowie.La même année, Evans avait aussi arrangé la musique du film The Color of Money de Martin Scorsese. Il avait également collaboré au film Insignificance de Nicholas Roeg, dans lequel il avait interprété avec son orchestre un extrait de la Symphonie Jupiter de Mozart.
Gil Evans est mort d’une péritonite à Cuernavaca, au Mexique, le 20 mars 1988. Au moment de son décès, Evans tentait de se rétablir d’une intervention chirurgicale à la prostate. Il était âgé de soixante-quinze ans.
Evans s’est marié à deux reprises. Il s’était d’abord marié à Lillian Grace peu après l’enregistrement de l’album Birth of the Cool en 1949. En 1963, Evans s’était remarié avec Anita Cooper de qui il avait eu deux garçons, Noah et Miles. Devenu trompettiste, Miles avait joué avec son père dans le Monday Night Orchestra.
Evans a remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière. Intronisé en 1986 au sein du Down Beat Hall of Fame, il a également été admis au sein du Canadian Music Hall of Fame en 1997. Evans a été élu Jazz Master par la National Endowment for the Arts en 1985. Il a aussi été intronisé au sein du American Jazz Hall of Fame. Evans a également été élu meilleur arrangeur dans le cadre des sondages des lecteurs et des critiques du magazine Down Beat en 1966 et 1974. Reconnu comme un des fondateurs du  John F. Kennedy Center For Performing Arts, Evans avait également obtenu une bourse de la fondation Guggenheim  en 1968.
Evans a remporté trois prix Grammy, de son vivant pour sa collaboration à l’album Sketches of Spain (1960) de Miles Davis dans la catégorie de la meilleure composition de jazz d’une durée de plus de cinq minutes, et à titre posthume pour la compilation Miles Davis & Gil Evans: The Complete Columbia Studio Recordings (1997) et pour le coffret "How About You" in Centennial - Newly Discovered Works of Gil Evans. Evans a également été mis en nomination pour plusieurs autres prix Grammy, y compris pour les albums Out of the Cool (1961), Miles Davis at Carnegie Hall (1962), The Individualism of Gil Evans (1964), Quiet Nights (avec Miles Davis en 1964), Guitar Forms (avec Kenny Burrell en 1965), Svengali (1973), Priestess (1983) et "Look to the Rainbow" in Centennial - Newly Discovered Works of Gil Evans (2012).
En 1996, les disques Columbia ont publié à titre posthume un coffret comprenant les classiques, les prises non publiées et les raretés de la collaboration d’Evans avec Miles Davis. En 2012, le producteur et arrangeur Ryan Truesdell avait rendu hommage à Evans dans le cadre d’un CD intitulé Centennial, qui mettait en vedette des compositions et des arrangements non encore enregistrés du compositeur. Le CD avait été publié avec la permission de la succession d’Evans, ce qui avait permis à Truesdell d’avoir accès à ses arrangements et compositions. Le fils d’Evans, Miles, avait également rendu hommage à son père dans le cadre d’un concert au New York's Highline Ballroom. Le concert mettait en vedette plusieurs des anciens membres du groupe d’Evans.  
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique.
3 notes · View notes
la-ptite-schtroumpfette · 1 year ago
Text
Parfois je doute...
J'ai l'impression de m'accrocher coûte que coûte
J'ai peur de faire fausse route.
Peut-être que je ne me respecte pas au final ?
En me contentant de miettes même si ça fait mal
En acceptant les non dits dans cette situation bancale...
Pourtant je comprends et je sais pourquoi
Les raisons pour lesquelles tu agis comme ça
Je te vois TOI au delà des traumas...
Je ne peux m'empêcher de t'aimer malgré tout
Ni de croire en ce lien, cet amour fou
Irrationnel, inconditionnel, éternel...
Alors je veux voler de mes propres ailes
Libérer tout mon potentiel
Faire jaillir la lumière, chasser les ombres
Pour que notre chemin soit sans encombre...
Je veux encore tenir ta main
Je sais qu'ainsi, je ne crains plus rien.
LPS
13.11.23
© tout droits réservés-2023
Tumblr media
10 notes · View notes
ladyniniane · 1 year ago
Note
Hey ! ✍🏻️
Send me an ✍🏻️ and I will introduce you to one of my OC’s 
Salut et merci pour la question :)
Qui dit fin de l'année dit retour sur soi et j'ai envie de présenter Stella Okita, l'une de mes toutes premières héroïnes. Elle est apparue dans une fanfic de mes 14 ans et continue de voler de ses propres ailes.
Stella est une femme du futur, d'un monde où l'humanité s'est répandue à travers l'espace. Métisse à moitié japonaise, son enfance a été passée dans une mégalopole avec une mère défaillante.
Son rêve ? S'envoler très loin. Être libre. C'est pour cela qu'elle est devenue pilote de chasse et y excelle. Joviale et sociable, elle s'intègre facilement partout, mais c'est peut-être aussi parce qu'elle n'a nul part où retourner. Extrêmement douée pour les langues, Stella est cependant une piètre cuisinière.
Ses traits distinctifs sont ses cheveux noirs, ses yeux bleus un peu bridés, sa cicatrice à la joue, son rouge à lèvre et ses ongles cramoisis.
Elle cherche un endroit où elle pourra s'arrêter. Avec le temps, je lui ai donné aussi certains de mes craintes et traumas. Elle est ainsi marquée par le décès de sa grand-mère et obsédée par la peur d'une "malédiction" familiale.
Son milieu ne pardonne pas et elle sera confrontée à la mort de ses coéquipiers. Ses errances l'amènent à retrouver ses origines, qu'il s'agisse d'une retraite auprès de nonnes bouddhistes ou d'un emploi temporaire dans une okiya.
Elles prennent aussi la forme d'une course-poursuite endiablée aux quatre coins de l'univers en compagnie de trois autres héroïnes tout aussi débrouillardes. Elles l'amèneront aussi à retrouver un de ses co-équipiers disparus.
Qui sait, je mettrais peut-être ça par écrit un jour !
6 notes · View notes
transrencontre · 1 month ago
Text
Margaux transgenre de bonne famille vole de ses propres ailes dans le 92
Tumblr media
Je demeure sur Colombes 92700 au nord-est du 8e de Paris. Je viens d'une bonne famille et j'ai bénéficié d'une éducation stricte dans une environnement opulent. J'ai 24 ans et il est temps que je vole de mes propres ailes.. Reste que je cherche un homme cultivé. Viens en apprendre plus sur moi plus bas. À savoir que je suis sous traitement hormonal depuis plusieurs années.
Discuter avec Margaux
8 notes · View notes
studiop8-blog · 6 months ago
Text
Tumblr media
L'insouciance de l'enfance
Intimité familiale 3
GIOVANNI ARSENE KUATE TAKAM 22007100
Sur la grande place animée du centre commercial Les Flanades à Sarcelles, une scène pleine de vie et d'innocence se déroule sous mes yeux. Un petit garçon, le visage illuminé par un sourire radieux, court librement, son manteau à la main.
Ses pas légers et enthousiastes le mènent à la poursuite d'un pigeon qui vient de prendre son envol. Les ailes déployées, l'oiseau semble défier l'enfant dans une course effrénée, ajoutant à la magie de l'instant.
Le regard pétillant du bambin trahit son émerveillement face à ce spectacle improvisé. Chaque battement d'ailes du volatile semble attiser sa curiosité et son désir de jouer, de découvrir le monde qui l'entoure.
Dans cette course folle, il n'y a ni contrainte ni souci. Juste la pure joie de vivre, l'insouciance propre à l'enfance. Un moment suspendu dans le temps, où seul compte l'instant présent.
Autour de lui, la vie grouillante du centre commercial poursuit son cours, mais rien ne semble pouvoir entamer son bonheur. C'est une bulle de légèreté au milieu de l'effervescence urbaine, un rappel de la beauté des petits riens qui font les grands bonheurs.
2 notes · View notes
metacarpus · 1 year ago
Text
8 août - monstres
On ne me remarque que pour de mauvaises raisons. On me convoque, on m'invoque, on me crée, et je n'ai pas mon mot à dire. On me peint des crocs, des griffes, une mauvaise haleine. Apparemment je vis dans des marécages putrides ou des antres obscures, réminiscentes d'un féminin fantasmé démoniaque. On m'oppose des épées phalliques qui finissent toujours pas m'occire.
Je dis : assez. J'ai de nobles moustaches d'or et des ailes en voile de jonque. Mes écailles sont des éclats de saphir, mes yeux des billes d'obsidienne. Je couve à l'ombre des volcans et couche dans les mers profondes. Que savez-vous de moi, sinon ce que vous rapportent les héros ? Que savez-vous de mes petits qui s'ébrouent dans les étoiles, de mes amours et mes peines ?
Nous sommes nombreuses, nombreux ; dragons, chimères, sorcières, ogres, fantômes et spectres. Vous nous apposez vos propres horreurs, car les absents ont toujours tort. Lamias, loups-garous, sirènes ; nous sommes la nature. Arrêtez-vous pour essayer de la comprendre. Rangez vos armes. Pour trouver des monstres, regardez plutôt par dessus votre épaule, derrière vous : sur le pas de votre porte un souvenir terrible, des foyers grouillant de trahison.
9 notes · View notes
anghjulumariacosta · 2 years ago
Text
Tumblr media Tumblr media
« Le Cheval Et Le Dragon »
« Le Vœux Réalisé »
La Camélia
Son regard à la couleur rupestre, indifférent et isolé mais rendant l’évidence à la carrure de son absence. Elle avait les douceurs détaillées de ce qui lui était propre, mais aussi l’écrasement jusqu’au bouts de mes doigts sous ses souliers. Elle parlait avec ses yeux. Mais, de sa bouche seulement de vieilles couleurs pastels d’anciens Polaroïds. Ce rappelaient par sa voix. Je repense à cette inconnue que je connaissais si bien ! Elle était la lumière éteinte d’une étoile qui a perdu mon regard et ses milles feu. Je l’aimais comme la terre n’oublie jamais de tourner. Ses petits détails des flammes des souvenirs éteints, de son rire à ses pieds elle était encrée. Mais de mes pleurs à ma tête elle était brûlée. La douleur est une voix morte que l’on entend encore, dans l’écho de ce qu’il reste de sa présence. Le vent se lève, il faut tenter de vivre. Et pourtant nous nous sommes coupé les ailes.
14 notes · View notes